Le Prix 2D a permis au dirigeant d’Emmaüs Source d’envol de rencontrer des acteurs du champ de la justice, de se connaître et de travailler en partenariat.
En savoir plus sur le prix 2D…
Pierre-Olivier Lucas est co-directeur de la ferme de Ker-Madeleine, au sein de l’association Emmaüs Source d’Envol, en Loire-Atlantique. Son association propose hébergement, accompagnement et travail en insertion à des personnes sortant de longues peines de prison.
Pierre-Olivier a suivi quatre journées d’intelligence collective avec une remise de prix à Paris.
Quel a été l’intérêt du prix 2D pour vous ?
J’ai pu rencontrer des acteurs institutionnels de la justice : des chefs d’établissement, des juges, des services de probation, des membres de l’administration pénitentiaire… Cela m’a permis de mieux comprendre les enjeux de chacun, les regards que les personnes portent sur ce qu’on fait, nous, au quotidien, et sur ce qu’elles font, elles, au quotidien. J’ai pu mieux saisir l’ensemble de cet univers qui peut sembler assez clos en général. Les sessions permettent de simplifier les liens partenariaux.
J’ai aussi pu découvrir d’autres structures associatives qui bossent sur des thématiques plus ou moins similaires à la nôtre.
Quels bénéfices retirez-vous de ces rencontres pour votre pratique quotidienne ?
Je pense pouvoir sensibiliser mes collègues à mieux comprendre les enjeux des acteurs de la justice, peut-être à travers des stages chez différents partenaires. Cela nous permettra de mieux nous connaître, de mieux bosser ensemble et, in fine, de maximiser nos chances de réussite pour les personnes accompagnées. Car, qu’on soit une association ou une institution, ce sont ces personnes qui sont au centre de nos préoccupations.
Que diriez-vous à une association qui hésiterait à déposer sa candidature pour le prix 2D ?
Je pense que le format peut faire peur, notamment le temps à dégager pour les structures. Pour autant, quand on travaille dans le champ social, les moments d’échange informels sont assez rares. Or, le prix permet de formaliser ces échanges informels.