Le parcours d’accompagnement à l’évaluation d’impact sociale Size-Up que nous portons avec nos partenaires s’est achevé pour 2024. Le but : mettre en place en toute autonomie des outils de pilotage pour s’améliorer et faire connaître ses réussites.
Dans l’économie sociale et solidaire, on parle de plus en plus souvent d’évaluation d’impact social. C’est important pour plusieurs raisons.
1.
Agir c’est bien. Vérifier que l’action menée est bien celle qui correspond le plus aux besoins des bénéficiaires, c’est mieux. Cela permet aux entreprises sociales de chercher à s’améliorer pour être encore plus utiles. Ainsi, les résultats peuvent permettre de créer des outils de pilotage.
2.
Faire savoir ce qu’on a réussi, mais aussi ce sur quoi on travaille pour s’améliorer, peut alimenter un message communication externe pour rendre compte à ses financeurs ou chercher de nouveaux partenaires. Les résultats peuvent aussi alimenter des campagnes de plaidoyer.
3.
La démarche peut enfin contribuer à fédérer les équipes en démontrant que leur mobilisation a du sens.
Cependant, si on l’externalise avec un prestataire externe, ce processus peut s’avérer compliqué et onéreux. Être autonome permet d’aller soi-même chercher les chiffres dont on a besoin et s’en servir pour mesurer leur évolution sur la durée.
C’est ce que propose le parcours Size-up que nous avons créé avec nos amis d’Antropia, Atis et Inter-Made, avec le soutien de Malakoff Humanis. Il vous permettra de mettre en place cette démarche de fond qui changera votre manière de piloter votre entreprise sociale.
L’accompagnement 2024 s’est récemment achevé pour une promotion de 16 projets, parmi lesquels cinq entreprises sociales issues de notre communauté Danaecare Facilit’Age, L’AiRe AéRée Tissâge Weavers France. Toutes agissent dans le champ du bien-vieillir et des aidants.
Au fil de l’année, elles ont suivi quatre séminaires collectifs de deux jours.
Elles ont appris à mener des enquêtes qualitatives avec une méthode précise pour questionner leurs bénéficiaires en prenant en compte les biais potentiels, particulièrement sur un public fragilisé.
Elles ont suivi des séminaires sur le financement, la communication, le pitch afin de savoir intégrer les résultats dans la présentation de leur structure.
Elles ont bénéficié de l’accompagnement individuel d’experts dans l’évaluation d’impact social.